Les dangers des rayonnements ionisants : quelles études radiologiques éviter ?

Les dangers des rayonnements ionisants : quelles études radiologiques éviter ?

Lorsque vous vous trouvez aux urgences ou dans le cabinet d’un médecin et que le personnel médical recommande l’imagerie, il est essentiel de garder ceci à l’esprit : certaines formes d’imagerie sont beaucoup plus sûres que d’autres.

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Les rayons X sont des études à haute énergie utilisant des rayonnements ionisants, ce qui signifie que l’énergie est suffisamment forte pour éjecter un électron d’un atome. Heureusement, la dose de rayonnement ionisant d’une radiographie thoracique de base (CXR) ou d’une radiographie osseuse est relativement faible. Par exemple, lorsqu’une CXR est réalisée, un patient reçoit une dose de rayonnement équivalente à une exposition extérieure pendant environ une semaine.

En revanche, les tomodensitogrammes, ou scanners, sont des études à fort rayonnement, et la dose exacte dépend du type d’examen effectué. Pour donner un ordre d’idée, la dose de rayonnement d’un scanner de la tête est équivalente à environ 200 radiographies thoraciques, tandis qu’un scanner abdominal correspond à près de 600 CXR !

Pourquoi les rayonnements Ionisants sont-ils problématiques ?

L’exposition aux rayonnements ionisants augmente le risque de développer un cancer plus tard dans la vie, ce risque étant dose-dépendant. Depuis l’introduction fréquente de la tomodensitométrie cérébrale dans les années 1980, les taux de tumeurs cérébrales ont considérablement augmenté, une relation malheureusement causale.

Moins de radiations, mieux c’est, surtout pour les enfants

En matière d’exposition aux radiations, moins c’est mieux, particulièrement chez les enfants. Comme leur corps et leur cerveau sont encore en développement, les enfants sont plus sensibles aux radiations que les adultes. De plus, ayant une espérance de vie plus longue, ils ont un potentiel accru d’accumuler une dose cumulative de radiations significative au fil du temps.

Un seul scanner de la tête peut ne pas poser de problème majeur, mais la dose totale de radiations s’accumule rapidement si les scanners sont répétés. C’est pourquoi le pendule pédiatrique a basculé vers l’utilisation d’examens sans radiations, tels que l’échographie et l’IRM, autant que possible. Si un médecin aux urgences indique que votre enfant a besoin d’un scanner, n’hésitez pas à demander si une échographie ou une IRM pourrait être réalisée à la place. Dans de nombreux services d’urgences pédiatriques, l’IRM rapide remplace heureusement les scanners pour l’imagerie cérébrale.

Les études radiologiques à risque élevé à éviter

Outre les tomodensitométries abdominales et cérébrales, d’autres examens d’imagerie pédiatriques peuvent également augmenter le risque de cancer à l’avenir. Voici quelques examens d’imagerie courants et problématiques :

  • Tomodensitométrie du cou : Parfois utilisée pour exclure une infection des tissus profonds, cette étude doit être évitée car la glande thyroïde, située au centre du cou, est extrêmement sensible aux radiations.
  • Cystoscopies mictionnelles (VCUG) : Réalisées pour évaluer le reflux urinaire, la dose de rayonnement d’une VCUG est d’environ 3 millisieverts (mSv), soit l’équivalent de 300 radiographies thoraciques.
  • Série gastro-intestinale supérieure : Demandée pour examiner l’anatomie intestinale chez les enfants souffrant de vomissements réfractaires, cet examen peut être inévitable, mais la dose de rayonnement est élevée à 6 mSv, soit l’équivalent d’une tomodensitométrie abdominale ou de 600 radiographies thoraciques.

En général, la dose de rayonnement encourue lors de toute étude fluoroscopique (qui évalue le mouvement des tissus en temps réel) peut être assez élevée.

Pour plus d'informations sur les risques des rayonnements et les alternatives à privilégier, consultez cet article sur la radioprotection.

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